Cela faisait quelques années que je regardais de travers le vieux cognassier du Japon. Une masse énorme, sournoisement et méchamment piquante et dont la floraison précoce souffrait bien trop souvent des gelées tardives.
Certes les années fastes, le coup d'oeil était au rendez-vous. Mais pour trois petites semaines de plaisir, je supportais ses désagréments et son peu d'intérêt tout le reste du temps.
D'année en année, je reculais le moment de m'y attaquer me doutant bien (?) de l'ampleur de la tâche. Et puis le jour est venu où j'ai rassemblé tout mon courage pour attaquer le chantier. Taille, broyage, épandage ... Un volume !!! Mais ce fut de loin le plus facile.
La suite fut une véritable épreuve de force. Hache, coupe-branches, sécateur, louchet, gouje ... tout fut bon pour venir à bout de la bête. Il m'a quand même fallu les bras forts de l'homme du jardin pour les derniers coups de louchet ainsi que pour sortir du trou l'énorme entrelacs de racines.
Pour réussir à ôter le maximum de racines, car je sais le monstre dur à cuire et produisant de nombreux rejets, j'ai creusé un trou si gros (2.00 x 1.50 m) et profond (0.80 m) qu'il aurait pu contenir un nouveau bassin.... ce que d'ailleurs on n'a pas manqué de me faire remarquer avec insistance.
Avant
Après
Et après après ?