Drôle d'hiver que celui-ci dans le monde des perce-neige lorrains. Fleuris dès mi-janvier avec trois semaines d'avance pour cause d'absence de froid, ils ont désespérément refusé de s'ouvrir dans les semaines qui suivaient pour cause d'absence de soleil. Une grande partie d'entre eux a même fané sans que j'ai eu le plaisir d'admirer leurs jolis dessins.
Alors, le jour où quelques timides rayons ont entrebâillé les blanches corolles, l'APN a mitraillé sans relâche. Ce fut l'occasion de constater avec joie que certains originaux, trouvés dans la nature il y a quelques années, avaient gardé leurs différences.
Aucun p'tit nom donc pour tous ces cultivars 100% naturels. Pourtant, ils sont loin de démériter et n'ont rien à envier à certaines beautés que convoitent les galanthophiles.
Il y a celui qui aurait pu se forcer un peu pour m'offrir un jupon immaculé.
n°29
Il y a celui qui aurait également pu faire un effort pour verdir entièrement sa jupe.
n°63
Il y a celui qui a grandi tout en longueur et en finesse.
n°28
Il y a celui qui se la joue en mode replié sur lui-même.
n°62
Il y a celui qui tient absolument à garder les jambes croisées.
n°55
Il y a celui qui est très frileux et a multiplié ses dessous.
n°21
Certains se sont déjà bien multipliés (je n'avais prélevé qu'un seul bulbe) ; pour d'autres comme celui-aux-jambes-croisées, cela prendra apparemment plus de temps.