Chaque année, je les attends avec impatience mes petites messagères du printemps. Elles marquent le début de la fin des perce-neige et le réveil du jardin.
Pourtant, notre histoire commune n'a pas débuté sous les meilleurs auspices. Par trois fois, les petits bulbes d'eranthis hyemalis plantés à l'automne ne m'ont pas offert les fleurs escomptées.
Le salut, comme pour les perce-neige, est venu d'une plantation printanière en vert. Depuis, nous vivons toutes deux un beau roman d'amour. Je les admire et les félicite pour leur jolie présence et elles me remercient en m'offrant de nombreux semis.
L'année dernière, j'ai découvert ciliata. Même petite bouille toute pimpante ...
... mais une collerette plus ciselée et plus fine.
feuille eranthis ciliata
feuilles eranthis hyemalis
Légèrement pourprée au débourrage, elle s'épanouit quelques jours plus tard que hyemalis prolongeant ainsi la courte saison de ces bulbeuses.
Mais au fait, pourquoi ACONIT d'hiver ? Une petite idée ?