Tout d'abord, quelques feuilles fines et allongées sont sorties de terre. Puis une tige s'est hissée jusqu'à atteindre une soixantaine de centimètres.
Fin août les premières fleurs sont apparues.
Blanc rosé, elles ont eu le bon goût de se marier avec le sedum 'Herbstfreude' en boutons.
Au fil des semaines, leur couleur s'est intensifiée faisant toujours écho à celle de son voisin désormais épanoui.
Fin septembre, ses tiges terminales ont commencé à rougir.
Toujours très courtisée, je ne l'ai jamais vue sans visiteuses et ai observé trois sortes de punaises.
Apparue juste sous l'arbre à boules, je soupçonne cette plante d'être arrivée dans le mélange de graines pour oiseaux. Son air de famille avec la persicaria maculosa indigène qui pousse spontanément dans le potager ne trompe pas.
C'est une persicaire, cela ne fait aucun doute. Je pense à persicaria lapathifolia.
Je comptais bien récupérer des graines de ma belle. Mais hier matin, après le passage de la tempête Aurore ou plus vraisemblablement d'un chevreuil gourmand, toutes les tiges florales avaient été sectionnées. Ne subsistaient que ses feuilles en habits d'automne. Ma belle découverte restera donc peut-être la seule et unique.
Cette jolie découverte m'a une nouvelle fois rappelé que la belle persicaria orientalis serait la bienvenue au jardin ... si je daignais réussir son semis.
Des conseils pour le semis (cliquer) donnés par Sophie du "Jardin, c'est tout" devraient peut-être enfin être la clé de mon futur succès.