Le juniperus en contrebas s'étant largement étalé sur le talus et évitant ainsi sa tonte, l'agrandissement du massif devenait enfin possible.
Pas de fantaisie possible au niveau de la forme car il faut préserver un passage le long de la petite sapinière toute proche. J'ai donc fait dans la simplicité : un demi-ovale.
Fin septembre, la terre est bien détrempée, c'est le moment de s'y mettre. Le sol étant peu piétiné à cet endroit, ce fut (presque) un plaisir de bêcher.
Il y avait une quantité phénoménale de vers blancs (larves de hannetons) que j'ai impoyablement écrasés. J'espère ne pas les avoir confondus avec des larves de cétoines qui elles, ne sont pas nuisibles.
J'ai bien regardé :
"grosse tête, p'tit cul => hanneton" => à détruire
"p'tite tête, gros cul => cétoine" => à préserver
Facile sur le papier, un peu moins avec un ver gigotant et maculé de terre !
J'ai profité des finissantes floraisons des asters pour effectuer les plantations dans la foulée.
En fond de massif, de la hauteur : miscanthus 'Zebrinus', artemisia lactiflora, aster tartaricus, aster géant violet, polygonum polymorphum qui, je l'espère, se plaira mieux à cet endroit et saura se monter reconnaissante ...
Dans la partie centrale, une majorité de mauve et de violet : liatris spicata, iris, phlox, asters.
A l'avant, geraniums, bruyères, oeillets, petites graminées.
Début octobre, cela avait presque déjà de l'allure !
Mi-novembre : la dernière tonte du terrain. L'occasion idéale de répandre sur la terre nue un fin broyat d'herbe et de feuilles mortes.