Participe/participe pas ... Pas facile à prendre comme décision. Une fois l'engagement pris, il faut le tenir ! Je suis une jardinière de parole !
C'est que je l'avais (presque) oublié ce défi lancé il y a quelques semaines par muscari et melle brindille. L'article d'avant-hier de Miss Canthus s'est vertement chargé de me rafraichir la mémoire.
Cette pustule, je n'avais pas l'envie, pas le déclic pour la "travailler". La ranger comme chaque année, d'accord ; mais l'aménager en profondeur ...
Prêt(e)s pour le musée des horreurs ?
... deux magnifiques tonneaux de récupération d'eau, en service, dont un transformé provisoirement (!!!) en table de rempotage ...
... un bric à broc de pots en tous genres, garmis ou à garnir ...
... un amoncellement de contenants vides ou pleins ...
... et, "caché" derrière les tonneaux, un champ en devenir d'orties et de liseron négligemment parsemé de quelques objets hétéroclites n'ayant rien à faire là.
Et pour finir, une petite vue générale
Pas terrible, hein ?!!!
Le défi ne sera pas forcément simple à relever :
- Cette partie du terrain est un Nord-Est. Le soleil ne s'y montre que très peu : 10 à 20 mn minutes le matin, 1 à 2 heures en fin de journée. Il y fait très froid en hiver et le sol met très longtemps à dégeler au printemps.
- Les planches noires de la dépendance ont besoin d'être traitées tous les cinq ans environ avec un produit goudronné. Forcément, il y a toujours des bavures, toxiques et indélébiles. Mon rhododendron tout proche s'en souvient encore trois ans après.
De plus, l'accès doit pouvoir se faire aisément à tout moment.
- Toutes les plantations tentées se sont révélées décevantes dans le temps. Longues branches filiformes cherchant avidement le soleil, floraisons parcimonieuses pour ne pas dire inexistantes ...
Mais c'était il y a quelques années ... lorsque j'étais encore très novice. Depuis, j'ai découvert les feuillages, moins gourmands et plus conciliants, et j'ai appris à les apprécier.
D'ailleurs, quelques idées sont déjà en train de germer ...