C'est bien beau toutes ces fleurs mais il manque quand même de la vie et de la couleur dans ce bassin ! Le bal des libellules déprimées ne me suffit plus (il faut dire qu'avec un nom pareil ...).
C'est ainsi que début juin onze petits poissons ont quitté le bac surpeuplé d'une jardinerie et ont pris possession des lieux.
Point de carpes koï, le volume d'eau est bien trop faible pour ces reines des bassins mais de (presque) simples poissons rouges : 10 comètes rouges et orangés, 1 shubunkin bleuté et 1 sarasa blanc et rouge.
le repas des fauves
Et rapidement, ce qui devait arriver arriva ! Une telle (sur)population dans 500 l d'eau ne fit pas bon ménage avec la limpidité de l'eau ! Nourriture + déjections + absence de filtration + faible développement des plantes oxygénantes + soleil eurent tôt fait de transformer le bassin en un marigot verdâtre et complètement opacifié.
Ne voulant pas investir dans un système de filtration, j'ai bricolé un filtre maison avec les moyens du bord : un pot de fleur noir, une rondelle de 10 cm de mousse assez dense récupérée dans le boudin d'une ancienne piscine autoportante, une pierre pour alourdir le tout et la petite pompe fournie avec le bassin.
En positionnant précisément l'arrivée d'eau sur le bord du pot, filtration ET oxygénation sont possibles simultanément.
Le nettoyage biquotidien des filtres permit de limiter et de stabiliser la prolifération des algues vertes mais aucun miracle sur la limpidité de l'eau ne se produisit.
Et puis, il y a quinze jours, sans rien faire de plus, l'eau s'est progressivement clarifiée. En une semaine, le fond du bassin était à nouveau visible.
Alors ? Ensoleillement moindre, équilibre de l'eau, filtration ? Sûrement un savant (mais précaire) mélange de tous ces facteurs.