Après un mois de février très blanc, revoir la couleur brun rosé de la terre fait un bien fou.
L'épaisse couche de broyat répandue à l'automne 2011 n'est plus qu'un souvenir. Tout s'est décomposé et a disparu, comme si la terre l'avait gourmandement avalé. Le résultat est déjà là : la terre est bien plus souple et se travaille sans difficulté.
Les crocus blancs ('Jeanne d'Arc' ?), achetés sur une fête locale de plantes à un vendeur hollandais sont de toute beauté. La quasi absence de soleil et le froid persistant aidant, leur floraison a duré au delà de mes espérances.
J'aimerais quand même bien comprendre pourquoi il n'y a que dans ce massif que les crocus blancs sont aussi beaux et parviennent à se multiplier.
Les violets en revanche sont bien moins prolifiques.
La découverte d'un bord de rivière blanchi par des milliers de perce-neige m'a permis de planter quelques dizaines de bulbes. Cette pionnière des floraisons faisait cruellement défaut dans ce massif. 2014 devrait donc être bien plus fleuri en fin d'hiver.