Planté depuis une dizaine d'années, j'ai dû fondre d'extase devant une vingtaine de fleurs seulement.
Sauvagement grignoté en souterrain par le peuple campagnol, régulièrement brouté par les chevreuils, gelé encore plus régulièrement par les hivers rudes et/ou les gelées tardives, je lui avais promis un autre jardin s'il n'y mettait pas du sien cette année.
Il avait entendu mon exaspération et ce printemps, courageusement, il avait fait preuve de bonne volonté, préparant 6 gros bourgeons dodus ... tous victimes d'une traitre gelée tardive début mai.
Je m'étais tue ... mais dans ma tête, son sort était définitivement scellé.
Le bougre a dû percevoir que le vent avait définitivement tourné pour lui. Il a rassemblé toutes ses forces et m'offre actuellement une jolie floraison, histoire de me faire revenir sur ma décision.
rosa 'Pierre de Ronsard'