A l'heure où une marée de roses toutes plus belles et plus opulentes les unes que les autres inonde les blogs, je ne m'aventurerai pas à étaler aux yeux de tous les quelques rosiers maigrichons du jardin.
Un petit rejet de rosier donné par une amie jardinière il y a quelques années fait toutefois preuve d'une vigueur toute méritante malgré un manque d'attentions inavouable.
Transplanté, déplanté puis replanté dans un endroit peu lumineux, enfoui derrière une pivoine exubérante, oublié et redécouvert ce printemps, il m'a offert trois fleurs. Trois mini roses toutes mimi mais délicieusement odorantes.
C'est un vieux rosier que l'on se donne de jardin en jardin et de voisin en voisin car il est généreux de la tige. Il est simple de culture, drageonnant, remontant, plutôt sain, supportant la terre sableuse, pas très haut (0.80 à 1.00 m).
Epanouies, ses fleurs mesurent entre 3 et 4 cm de diamètre ; en boutons, elles sont rondes comme les calots que se disputaient âprement mon frère et ses copains.
Ses aiguillons sont assez nombreux mais fins ; ses feuilles sont plus rondes que pointues, non vernissées.
Je ne connais pas son nom mais mes recherches m'ont guidée vers une variété aux caractéristiques parfois fort différentes.
Le (re)connaitriez-vous ?
Edit du 30 juin 2012 : il s'agit du petit et vieux rosier 'Rose de Rescht'.
Merci à vous tous et toutes pour votre identification, vos renseignements et vos conseils de culture.