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1 décembre 2012 6 01 /12 /décembre /2012 09:45

 

Comme prévu, avec -7, l'hiver a fait sa première véritable offensive cette nuit. Et comme chaque année, il arrive trop tôt. J'aurais voulu encore en faire bien davantage.

Si les tailles de vivaces ont pu être broyées et répandues, un gros tas de branches reste encore en souffrance et plusieurs brouettes de broyat ne demandent qu'à matelasser la terre nue.

broyat-30-nov-12.jpg

La grande majorité des tiges de vivaces est coupée. Avec les plus jolies et les plus longues tiges, quelques "tipis" façon Monique ont été liés. Sur fond de neige, leur présence animera la blancheur.

tipi-30-nov-12.jpg

Cette année, mis à part les tiges de l'aster 'Lady in Black', j'ai fait table rase de tous les asters défleuris. Trop de semis spontanés s'invitent un peu partout dans le jardin. Cela m'a mis un tel cirque que je me retrouve complètement perdue dans les identifications ... et je n'aime pas ça.

aster-lady-in-Black-1-dec-12.jpg

J'ai gardé aussi quelques touffes de monardes. Leurs inflorescences rondouillardes seront belles encore quelque temps et me donneront peut-être encore un ou deux petits semis l'année prochaine.

monarda-1-dec-12.jpg

Plus de 500 bulbes ont été plantés. Des alliums, énormément ; des tulipes, raisonnablement ; des jacinthes, modérément ; des crocus, en petite quantité ; des muscaris, si peu.  Inutile de dire que j'attends beaucoup du prochain printemps ... si le peuple souterrain ne s'en sert pas de garde-manger !

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21 novembre 2012 3 21 /11 /novembre /2012 10:13

 

Toujours à la recherche de floraisons parfumées, je m'étais laissée tenter ce printemps par quelques cormes de glaïeuls d'Abyssinie.

 

Leur feuillage, plus fin et plus gracieux que celui des glaïeuls, ressemble très fortement à celui du crocosmia 'Lucifer'. A un point tel que durant plusieurs semaines, j'ai eu des doutes sur l'étiquetage.

 

La floraison est très échelonnée. Seules une à deux fleurs par tige s'épanouissent en même temps. Mais chaque hampe portant entre douze et quinze boutons, la fête dure longuement.

 

Leur blancheur éclatante les fait se remarquer de loin. Vues de près, elles font montre d'une élégance, d'une grâce et d'une légèreté que peuvent leur envier les fleurs de leur cousin, le lourdaud glaïeul.

Il est toutefois un peu dommage qu'elles s'obstinent à garder la tête baissée ne dévoilant leur coeur pourpre étoilé qu'à celui se penche pour le regarder.

acidanthera murielae 20 aout 12 

Début août, après deux longs mois de mise en végétation, la première fleur éclosait. Enfin !

Aussi jolie que sur les photos. Formidable ! Mais le parfum va-t-il être au rendez-vous ? Ouiiiii ... Puissant, capiteux, envoûtant, DI-VIN ! Largement à la hauteur de ce que j'espérais, si ce n'est plus.

 

16 octobre : clap de fin. La dernière fleur est flétrie. Deux longs mois de plaisir visuel et olfactif, sans aucun reproche à leur actif.

Malgré leur petit mètre de haut, leur tenue au vent est irréprochable. Aucun souci non plus avec la pluie qui n'entache pas leur blancheur.

 

Défleuries les tiges gardent un certain charme.

acidanthera-murielae-10-sept-12.jpg

A ma grande surprise, malgré leur très long cou, certaines fleurs avaient été fécondées. Elles n'ont guère tardé à grainer et à se gonfler mais l'arrière-saison est bien trop courte en Lorraine pour avoir permis leur maturité.

 

La première grosse gelée leur a ôté toute leur surperbe. Les tiges mortes n'assurant plus le nourriture des cormes, j'ai tout arraché. Et là, nouvelle surprise. Non contente d'être florifère, la plante est très prolifique.

Outre le fait que les cormes ont considérablement grossi en six mois, chacun a donné naissance à des dizaines de bulbilles déjà bourrés d'énergie.

acidanthera-murielae-21-nov-12.jpg  acidanthera murielae 20 nov 12

 

L'envie me prend de jouer à la mère nourricière et de mener jusqu'à l'âge adulte ces petites promesses. J'ai donc détaché délicatement chaque bulbille et les ai enfouis dans de la tourbe pour les préserver du dessèchement. Ils seront stockés au sec et à l'abri de la lumière durant tout l'hiver. Au printemps, ils seront plantés dans un substrat léger pour y subir leur "engraissement".


Une chose est certaine : l'année prochaine, j'en planterai bien davantage, par groupes plus importants et en espaçant les plantations d'une dizaine de jours afin de prolonger le plaisir des yeux et des narines.

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16 novembre 2012 5 16 /11 /novembre /2012 10:57

 

 

Petite déception car ce mois d'octobre fut moins coloré que ceux des autres années. Certes l'euonymus alatus a été d'un rose lumineux magnifique mais le prunus incisa 'Kojo no Mai' que j'attendais tant a tellement tardé à se colorer que les feuilles, à peine pourprées, se sont détachées les unes après les autres sans avoir eu le temps de s'embraser.

 

Les inflorescences fanées rouge flamboyant du penstemon digitalis 'Mystica' illuminent avec bonheur l'arrière du bassin. Avec presque neuf mois de très belle présence au jardin, c'est vraiment une recrue de choix cette plante ! Je ne comprends toujours pas qu'elle ne soit pas plus proposée lors des fêtes des plantes.

 

L'aster ericoides 'Schneegitter' a fait honneur à son ancienne jardinière iséroise et n'a pas démenti les qualités vantées.  A contre-jour, dans le soleil levant par un matin brumeux, il est à se pâmer.

Plus petit, l'aster pringlei 'Monte Cassino' a profité du peu de gelées pour fleurir généreusement. Plus fragile que ses comparses les vigoureux dumosus, novi belgii et novae-angliae, je le perds régulièrement. Cette année, un rejet de sauvegarde sera hiverné à l'abri.

 

Plantées sans aucun ménagement ni soin particulier, les branches du rosier 'Rose de Rescht' ont toutes trois raciné et affichent une forme insolente. De quoi faire plaisir d'ici peu à des jardinières en mal de ce petit rosier.

'Rosy Cushion' prépare une belle remontée mais ces nouvelles fleurs auront-elles le temps de s'épanouir ?

A l'arrière du massif, 'New Face', transplanté de nombreuses fois dans le jardin, a fleuri parcimonieusement mais quasiment sans discontinuer. De quoi me laisser espérer une belle présence dans les années qui viennent.

 

Jolie et attendue surprise au bassin : une petite grenouillette s'est laissée surprendre et observer un soir à la nuit tombée.

 

massif-bassin1-21-oct-12.jpg

 

massif-bassin2-21-oct-12.jpg

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8 novembre 2012 4 08 /11 /novembre /2012 10:05

 

2012 aura été l'année des hémérocalles. Elles ont fleuri en masse et jusque tard en saison. 'Stella de Oro' ouvrait même encore une timide fleur la semaine dernière.

hemerocallis-Iron-Gate-Glacier-20-juil-12.JPG

hemerocallis 'Iron Gate Glacier' en juillet

 

Mi-septembre, en coupant les hampes fanées, quatre tiges de la prolifique 'Crawley Crow' présentaient des renflements plutôt étonnants. Renseignements cherchés, il s'agissait de proliférations.

Il s'agit d'un autre mode de multiplication des hémérocalles. Sur les tiges florales, à l'endroit où de petites feuilles apparaissent, un bourgeon se forme parfois, qui donnera naissance à une hémérocalle identique au pied mère.

Il est d'ailleurs possible de forcer l'apparition de ce bourgeon en arrachant la petite feuille.

 

Il suffit alors de couper cette hampe à deux/trois centimètres sous le bourgeon et de la mettre dans un verre d'eau en prenant bien soin de juste faire effleurer la base du bourgeon à la surface de l'eau. Normalement, en une ou deux semaines, de solides racines blanches apparaissent.


Malheureusement trop sèches, ces quatre tiges n'ont pas permis que les bourgeons aient la force de raciner.

proliferations-hemerocallis-Crawley-Crow-12-sept-12.jpg

 

Par chance, quelques jours plus tard, en nettoyant la belle 'Ruby Cabernet', une vigoureuse prolifération se cachait au coeur du pied de la belle 'Ruby Cabernet'.

profliferation-hemerocallis-Ruby-Cabernet-23-sept-12.jpg

 

Cette fois, la tige encore pleine de vie a rapidement permis au bourgeon de développer de belles racines qui ne demandent qu'à être empotées. Ce magnifique bébé va passer l'hiver à l'abri ...

    profliferation-hemerocallis-Ruby-Cabernet-5-nov-12.jpg                   profliferation-hemerocallis-Ruby-Cabernet-6-nov-12.jpg

 

... et donnera naissance à une jolie 'Ruby Cabernet' dans deux ans.

hemerocallis Ruby Cabernet 17 juil 12

 

Et dans vos jardins, avez-vous remarqué ce même phénomène cette année ?

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4 novembre 2012 7 04 /11 /novembre /2012 07:37

 

Si l'automne magnifie certains feuillages, il en est d'autres qu'une micro petite gelée transforme en étendoir de vieilles chaussettes sales bien peu photogénique.

paulownia-tomentosa-30-oct-12.jpg

 

Forcément, lorsqu'on fait le fier à la belle saison avec des feuilles s'apparentant plus à des poêles à paëlla qu'à des soucoupes de tasses à café, la première rigueur climatique laisse des vilaines traces.

paulownia tomentosa 5 sept 12

 

Un beau cabot tout de même ce paulownia !

Qu'il soit au mieux ou au pire de sa forme, il finit toujours par attirer le regard !

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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 10:43

 

Cette année, certains feuillages d'automne n'auront pas le temps de s'embraser. Il neige à gros flocons ce matin, offrant au jardin des scènes inédites ... et plutôt photogéniques.

neige2 27 oct 12

 

neige1 27 oct 12

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24 octobre 2012 3 24 /10 /octobre /2012 14:17

 

Jour après jour, les floraisons se calment.

Les verbena bonariensis jaillissent un peu partout attirant une multitude de papillons jaune clair.

Le premier aster à fleurir est l'aster dumosus 'Kristina'. Il forme naturellement une belle boule ronde blanche qu'il n'est pas nécessaire de mettre en forme. D'ici peu, il sera divisé et apportera une note lumineuse dans deux autres endroits de ce massif.

Répondant encore présent, le thym serpolet ne s'est essouflé qu'en fin de mois.

Plantés l'année dernière, les sedums 'Jaws' et 'Lidakense' ont bien profité et m'offrent déjà une belle tache vive et colorée.

Après une première floraison en juillet, l'hydrangea paniculata 'Kyushu' prépare une belle remontée.

 

Jour après jour, les feuillages se colorent.

L'euonymus alatus rosit de jour en jour ; le viburnum opulus 'Roseum' vire au lie-de-vin. Le penstemon digitalis 'Mystica' s'empourpre. Tous s'apprêtent pour le prochain grand bal des couleurs automnales.

 

Dans le bassin à l'eau toujours très troublée, la petite carpe koï noire achetée cet été est morte. Très (trop ?) vive, elle semait la zizanie parmi les poissons rouges au moment des repas. Depuis sa disparition, trois bébés poissons, deux noirs et un orange, se montrent et viennent chercher la becquée.

Sont-ils nés cette année ou l'année précédente ? Mystère !

Mesurant tout au plus 5 cm, réussiront-ils à passer l'hiver sans encombre ?

 massif bassin1 29 sept 12

 

massif bassin2 29 sept 12

 

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19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 11:09

 

Mais pourquoi n'y ai-je pas songé plus tôt ?

Moi qui suis toujours à la recherche de paillis maison pour recouvrir la terre des massifs avant l'hiver, je viens de découvrir que le ménage d'automne pouvait (presque) m'apporter du plaisir et être gratifiant.

 

Jusqu'à présent, je n'avais pas pensé utiliser le broyeur pour hacher menu les tiges des vivaces défleuries. Heureusement une saine et rafraichissante lecture m'a mise sur la (bonne) voie !

 

Hier, phlox, asters, marguerites ... sont passés dans le ventre gourmand de mon petit vorace et plusieurs brouettes de tiges défleuries se sont transformées en un fin et léger broyat immédiatement répandu dans le massif le plus appauvri.

paillis vivaces1 18 oct 12

 

Tout feu tout flammes, je n'y suis pas allée de main morte et un inévitable bourrage m'a ralentie ... et passablement agacée.

 

Finalement en utilisant des brassées moins grosses et en faisant glisser les sommités tête la première dans le broyeur, cela se passe très bien. Cela est moins aisé mais batailler pour débourrer l'appareil est une opération que je déteste et qui a le don de me mettre les nerfs à vif.
paillis vivaces2 18 oct 12

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11 octobre 2012 4 11 /10 /octobre /2012 09:18

 

Il est parfois des (re)découvertes bien agréables dans son jardin. Des plantes dont on croyait tout connaitre, des fleurettes très communes mais qui nous surprennent favorablement.

 

Telle est la "petite" campanula persicifolia. Le pied d'origine provient d'une plate-bande maternelle. Il était lui-même issu d'un échange entre jardinières. A une époque où fêtes des plantes, catalogues et  jardineries n'étaient pas monnaie courante, je me demande bien quelle fut la première main qui l'a plantée. 

   
Fin juin, ses premières fleurs s'épanouissent.  Mi-juillet, ce n'est qu'un bouquet auquel les rayons du soleil donnent une luminosité fabuleuse.

Pour peu que l'on prenne la peine d'ôter systématiquement et consciencieusement les fleurs fanées, les corolles bleues s'épanouissent de semaine en semaine sans beaucoup faiblir.

campanula-persicifolia-bleue-22-juil-12.JPG

Mi-octobre, elle n'est certes plus très fraiche. Ses fleurs sont un peu moins pimpantes et un peu plus claires mais toujours aussi lumineuses dans les rayons du soleil. Seules les gelées stopperont dans leur élan les nombreuses promesses ques les tiges portent encore.

campanula-persicifolia-bleue-10-oct-12.JPG

 

Bizarement, malgré plusieurs essais, sa forme blanche ne perdure pas au jardin.

En revanche, la version double blanc, nouvellement rescapée d'un vieux jardin en vente, s'est révélée très jolie mais malheureusement bien moins florifère. Question de temps ?

campanula-persicifolia-double-blanche-29-juil-12.JPG 

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6 octobre 2012 6 06 /10 /octobre /2012 09:39

 

Un court instant j'ai cru rêver hier matin en découvrant, tout juste réveillée, une foultitude de petits monticules de terre. Mais la réalité m'a très vite rattrapée. Les "cochons" étaient revenus. Plus laboureurs que dégustateurs cette fois, à mon encore plus grand déplaisir.  sangliers1 5 oct 12

sangliers2 5 oct 12

sangliers3 5 oct 12

 

La veille pourtant, j'avais ramassé toutes les pommes tombées sous les bourrasques du premier coup de vent automnal. Je m'étais même donné la peine de leur servir les fruits sous leur arbre préféré, au calme, dans la prairie abandonnée. Mais non, cela ne leur a pas suffi. Deux brouettes de pommes pourtant !

 

Ce matin, j'appréhendais le petit tour matinal car la nuit avait très bruyante. Pas déçue la jardinière ! Plus une seule pomme au sol ; chouette pas besoin de les ramasser ! Mais ... les gloutons se sont aussi enhardis et le terrain tout entier a bénéficié d'une visite méthodique.

sangliers1 6 oct 12

sangliers2 6 oct 12

 

Terrain, oui ... mais pas que ! Un massif également. Etonnament, celui qui a le plus bénéficié de BRF. Il a été méthodiquement et proprement "aéré", sans aucune casse je dois l'avouer !

Pour un peu je serais presque obligée de reconnaitre leur travail et de leur dire merci.

 

Ce matin, direction le magasin agricole pour quelques achats de piquets et de fil électrique. On verra bien qui aura le dernier mot !

Dire que j'appréhende l'hiver et sa pénurie de nourriture est un faible mot. Je les sais capables de déterrer les bulbes pour satisfaire leur appétit. Et les traces d'une fouille plus profonde à un endroit planté de crocus n'est pas pour me rassurer.

sangliers3 6 oct 12

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