calluna vulgaris 'Wickwar Flame', primula vulgaris blanche, carex 'Bronze'
le-jardin-de-berthille
calluna vulgaris 'Wickwar Flame', primula vulgaris blanche, carex 'Bronze'
Cette fois-ci, c'est fini N-I NI ! Je ne planterai plus jamais une seule euphorbe characias (ou consoeurs) au jardin !
Malgré tous mes soins attentifs de jardinière-poule, elles ont encore mal passé l'hiver et ressemblent en ce moment à des squelettes desséchés.
J'ose à peine les montrer.
euphorbia characias euphorbia martinii
euphorbe panachée
Pourtant, dès la première gelée, je les avais amoureusement entourées d'une couverture de branches de sapin fichées en terre.
Ainsi protégées des vents froids, des grosses gelées et du poids de la neige, je les pensais bien à l'abri. Et j'espérais une floraison printanière en guise de remerciement.
Bernique ! Certes leur tipi de sapin n'a pas été inutile car elles ne sont pas mortes mais toutes les parties aériennes ont grillé. Bien sûr, elles repartiront de la souche (et encore, pas toutes apparemment). Mais ce n'est pas ce que je veux ! Je les ai plantées pour leur graphisme et leur longue et généreuse floraison vert chartreuse.
Je vais donc les tailler à ras une nouvelle fois puis je les laisserai vivre leur petite vie, comme des grandes. Et l'hiver prochain, pas de protection. Survivront qui voudront ... ou qui pourront.
Souvenirs ...
euphorbia martinii et tulipa 'Fusilier'
Même si le soleil n'est déjà plus qu'un souvenir, il a permis aux bulbeuses printanières de rattraper un peu leur retard.
Tandis que sortent encore les derniers perce-neige retardataires, crocus et iris reticulata s'épanouissent un peu partout dans les plates-bandes et sont gourmandement visités par les premières abeilles.
inconnue n° 1 - Jardin de Berchigranges - 5 août 2008
inconnue n° 2 - Jardin de Berchigranges - 5 août 2008 - Trillium grandiflorum ???
inconnue n° 7 - Jardin de Berchigranges - 24 juin 2009 - astrancia maxima ???
inconnue n° 8 - Jardins de Callunes - 22 mai 2008 - paeonia lutea ???
Edit du 18 mars 2010, les inconnues le sont moins. Merci beaucoup à toutes (Zeph, louli, Renée, Popi, Anne-Marie, Marie-Claude, Sophie) pour vos lumières et vos connaissances.
- Inconnue n° 1 : strobilanthes
- Inconnue n° 2 : trillium grandiflorum à fleurs doubles
- Inconnue n° 3 : anemone narcissiflora ?
- Inconnue n° 4 : silene armeria
- Inconnue n° 5 : adiantum
- Inconnue n° 6 : rubus odoratus
- Inconnue n° 7 : astrancia maxima ou 'Roma' ?
- Inconnue n° 8 : paeonia lutea
Puisque la neige se joue encore de la jardinière en en remettant une nouvelle couche ce matin, une overdose de couleur verte s'avère vitale à sa survie.
le vert à Berchigranges (88)
le vert aux Jardins de Callunes (88)
le vert au Jardin du Rayol (83)
le vert au jardin de berthille (54)
Finalement, la neige sied bien aux premières fleurs ...
On se console comme on peut ...
Branle-bas de combat le 25 février dernier : l'abattage du gros mélèze était programmée en matinée.
En 20 ans, le tout petit conifère planté en bout de terrain s'est élevé jusqu'à 18 mètres. Situé en bord de talus et encaissant - jusqu'à présent - sans broncher les coups de boutoir des vents tempêtueux, il aurait pu devenir dangereux et s'écraser au sol sous les assauts d'une rafale un peu plus violente que les autres.
Seulement voilà, impossible de le faire tomber tel quel, il aurait emporté arbustes et fruitiers proches dans sa chute.
L'homme aux Crampons d'Or est venu à notre secours. Parfaitement équipé, il a grimpé le long du tronc, tranquillement, précautionneusement.
Armé d'une scie à main, il a ébranché au maximum le tronc. Le pauvre mélèze s'est rapidement retrouvé déshabillé.
Une heure plus tard, la cime pouvait être coupée. Elle est tombée proprement au pied de l'arbre sans abîmer quoi que ce soit.
Puis, mètre par mètre, le tronc a été débité jusqu'à réduire sa longueur de façon à ce que rien ne soit abîmé lors de l'abattage final.
Le travail de préparation et d'élagage est terminé. La place est laissée à l'Homme à la Tronçonneuse.
Un coup d'oeil appuyé et connaisseur pour une dernière évaluation ...
... et la tronçonneuse entre à nouveau en action.
L'homme à la tronçonneuse a gagné, l'arbre a perdu. Il penche, s'incline puis s'abat lourdement sur le sol en un bruit sourd.
Un travail impeccable : pas le moindre dégât collatéral, je n'en reviens toujours pas.
Chapeau bas les pros et encore un énorme merci à vous deux.
Maintenant reste à nettoyer : les très nombreux cônes serviront d'allume-feu, de même que les fines branches.
Quant à cette belle bille de bois, une deuxième vie lui sera offerte. En effet, le mélèze est un bois quasiment imputrescible, il serait donc idiot de ne pas profiter de cet avantage pour réaliser des aménagements extérieurs.
Les tronçons d'un mètre seront probablement transformés en sièges de jardin ; la grume ... à réfléchir ...
Après trois semaines de couverture neigeuse, inutile de dire que les floraisons ne sont pas encore au rendez-vous. Pour le moment, seuls les premiers perce-neige sont fleuris : les crocus sortent à peine de terre ; les primevères s'éveillent à peine et les vivaces dorment encore.
Lors de la fonte de la neige, je me suis aperçue que ce massif était bien plus au froid que je ne le pensais. Certes le gros juniperus joue un rôle protecteur lorsque le vent de Sud Ouest souffle, mais sa taille imposante recrée un nord où les dernières traces de neige ont du mal à disparaitre.
La tempête Xynthia ayant malmené le miscanthus et les dernières défloraisons de 2009, je me suis armée de mon sécateur et ai taillé tout ce qui devait l'être. Le matelas de feuilles mortes s'est envolé et le terreau de feuilles répandu à l'automne est loin d'être digéré.
Mais à la vue des nombreuses abeilles qui se précipent sur les fleurs d'hellébores, de quelques coccinelles (asiatiques) qui s'aventurent hors de leur cachette hivernale, on sent bien que le renouveau est proche. Et ça fait un bien fou !
Selon la longueur et le mordant de l'hiver, ils éclosent du début à la fin du mois de février.
Cette année, les premiers ont percé la terre il y a cinq jours seulement. Je suis toujours autant admirative devant ce bouillonnement de la vie qui se prépare en silence sous les terres gelées. Les corolles blanches déjà bien visibles entre leurs feuilles ont un petit quelque chose de conquérant et de touchant à la fois.
Cette petite messagère du printemps fait tourner bien des têtes en Angleterre et certains jardiniers sont prêts à ouvrir (très) largement leur porte-monnaie pour s'offrir une petite rareté.
Cela n'est pas mon cas, je me contente de les voir lentement s'étoffer chaque année pour pouvoir multiplier les taches blanches dans le jardin.
Mais cette année, parmi les blanches "gouttes de neige", quelques corolles finement striées de vert ont attiré mon attention.
Autre découverte en ce premier jour de mars : un perce-neige à la fleur plus petite et aux larges feuilles. Qui est-il et comment il est arrivé jusqu'ici ... mystère !