Cette année, les perce-neige m'ont totalement séduite par leur longue floraison. J'en veux partout.


J'ai donc profité de leurs derniers jours de floraison pour diviser les touffes et repiquer des bulbes, par groupe de quatre, un peu partout.
Je ne compte pas sur une floraison massive en 2009 mais dans deux ans, je devrais déjà profiter de belles taches blanches au jardin.


J'ai également divisé les crocus à grandes fleurs afin d'uniformiser les couleurs dans les différentes platebandes : les blancs dans le massif pourpre, les violets dans le massif orange et bleu, les striés blanc et violet dans le massif mauve.


Le fait d'avoir planté uniquement des iris reticulata bleu dans le massif orange et bleu m'a fait prendre conscience qu'une accumulation de petites touches d'une même couleur avait un impact visuel plus fort et était plus décoratif que de grosses taches multicolores.

Cet après-midi, j'ai pris mon courage à deux mains et je me suis enfin décidée à ôter le vieux millepertuis 'Hidcote'. Il devenait de moins en moins fleuri d'année en année et ne s'harmonisait pas du tout avec son voisin le cornouiller panaché.


Un rosier 'The Fairy' qui ne supportait pas l'excessive chaleur dans son pot à l'avant de la façade l'a remplacé sur le champ.


J'en ai profité pour tailler et aérer tout le centre du cornouiller. 
Le voici bien dégarni maintenant. 

                     

AVANT                                                              APRES


Cela m'a permis de planter quelques vivaces à son pied : une touffe d'hellébore pour habiller sa base, une hémérocalle 'Wine Merchant' à gauche, un phlox rose bonbon et un aster 'Alma Potschkte' sur la droite, une anémone 'September Charm' à l'arrière et un géranium 'Mavis Simpson' à l'avant.
Voilà de quoi rendre cet endroit bien plus attrayant qu'auparavant.

Journée printanière hier. Pour la première fois de l'année, nous avons mangé dehors à midi ; en pull certes, mais dehors !


Ce beau temps et cette douceur font sortir de leur sommeil les narcisses. Je ne me rappelais plus en avoir mis autant. Beaucoup de fleurs en persective d'ici une quinzaine de jours.


En revanche, toujours rien de rien du côté des très nombreux crocus à grandes fleurs blancs et violets plantés à l'automne dans les deux derniers massifs.

Comme je suspecte très fortement les campagnols qui "travaillent" de plus belle en sous-sol, je me suis décidée à passer à l'action : un peu de poison dans les galeries les plus récentes limitera leur prolifération. C'est tout à fait contraire à mes principes écologiques mais je crois que si je ne veux pas voir disparaitre petit à petit fleurs, arbustes, fruitiers et légumes, il faut utiliser des moyens radicaux.


Plus d'un mois après leurs premiers boutons, les perce-neige sont toujours en fleurs. Je ne pensais pas leur floraison si longue. Décidément, j'aime de plus en plus cette petite bulbeuse.

Depuis quatre nuits, les températures nocturnes flirtent avec les -10°. Impossible d'enfoncer le moindre outil dans la terre. 
J'en ai donc profité pour tailler arbres et arbustes.


Les derniers chaumes de graminées ont été coupés (il était grand temps) ; les spirées estivales, les buddléias et l'hypericum 'Hidcote' ont été rabattus à 40 cm ; deutzias, cornouillers, seringat, ribes et kolkwitzia ont été éclaircis. Tous les conifères devenus trop encombrants ont goûté à mes cisailles.
La haie s'est aérée et a gagné en légèreté.


Les plus grosses branches ont été débitées et serviront de petit bois l'hiver prochain, le reste est parti en fumée sur un joli feu.

J'ai le désagréable pressentiment qu'au fur et à mesure du réveil de la végétation, je vais aller de (mauvaises) surprises en (très mauvaises) surprises.


Les campagnols font à nouveau parler d'eux. Buttes de terre, galeries, trous. Et en désherbant, je trouve trace de leur vorace appétit : hier une anémone pulsatille et la toute nouvelle stipa gigantea dévorées jusqu'au collet ; aujourd'hui, les 3/4 de l'hortensia 'Annabelle' méthodiquement rongés.
Et demain ???






Sans (redoutable) prédateur ou chasseur (n'est-ce pas Pelote), leur activité est loin de se calmer. A chaque jour ses nouveaux monticules de terre.