Chaque printemps, je me pose la même question : pourquoi mes jolis crocus vernus et chrysanthus ont-ils été presque tous mangés par les campagnols alors que les crocus tommasinianus résistent à leur appétit et prolifèrent même généreusement ? Ces petits botaniques seraient-ils moins goûteux, voire repoussants ?
Comme je n'ai pas trouvé d'explication, je me contente de remercier la Bonne Fée des Jardins et d'admirer mes jolis coussins mauves, premiers avant-coureurs du printemps.
Cette belle profusion colore désormais de nombreux endroits du jardin. Pourtant je n'ai acheté qu'une cinquantaine de bulbes chez un hard discounter il y a onze ans.
Chaque année, je conquiers de nouveaux espaces. Je divise les grosses touffes au moment de la floraison. En arrosant abondamment, elles ne se rendent même pas compte qu'elles ont été bousculées et déplacées.
Je prélève les semis spontanés dispersés dans la pelouse ou nichés au pied des pierres de bordure.
Et voici le résultat de cinq bulbes plantés il y a seulement trois ans.
Sans le soleil ...
... et sous le soleil.
Alors, même si le spectacle est de courte durée, voire de très courte durée si une vilaine météo s'en mêle, je continuerai à disséminer ces petites corolles mauves encore et encore.