Un grand merci pour toutes vos visites, vos petits mots, vos conseils, vos découvertes, vos idées malgré un blog qui s'essouffle quelque peu après 15 ans de parutions.
Je vous souhaite une année 2022 riche en joies, en rires, en amitiés et en jardinage.
Une nouvelle fois, l'été sec et très chaud n'a guère été tendre avec les floraisons estivales. Les très nombreux phlox ont vite fané me privant de leur générosité et de leur parfum. Pire, dans la foulée, les feuillages sont devenus très laids donnant une impression de négligé aux massifs.
Hormis les paniculata, tous les hydrangea avaient gelé au printemps. Pas de fleurs à attendre donc de ce côté-là.
Les hémérocalles ont été un peu moins florifères que les années précédentes. La faute incomberait-elle à une terre qui commence à s'appauvrir ?
Bref, les satisfactions n'ayant pas été vraiment au rendez-vous, j'ai été en désamour avec mon jardin et l'ai boudé durant quelques semaines, assurant juste le minimum syndical.
Et puis, mi-septembre, les pluies tant attendues sont arrivées et ce fut le coup de baguette magique qui a réveillé le jardin de sa torpeur. Les asters ont coloré de leurs couleurs vives les massifs et le charme a à nouveau opéré.
A l'heure des plantations, déplantations et transplantations, il était grand temps que l'envie de jardiner revienne.
Au jardin de berthille, depuis quelques années, deux petites ficaires s'aiment d'un tendre amour.
Il y a le beau et ténébreux 'Brazen Hussy' à la lumineuse fleur jaune
et la pâle 'Salmon White' à la fleur douce et claire.
Advint ce qui devait arriver, ces deux-là se sont aimés si fort que de leur union sont nés deux beaux enfants.
L'un a hérité du teint sombre du papa
tandis que l'autre a gardé quelques taches de pâleur de la maman.
De quelle couleur seront leurs fleurs ? Patience, ce sera pour l'année prochaine.
Pour cette petite historiette, il me plaisait de voir 'Brazen Hussy' au masculin ; en réalité le traducteur m'a appris qu'"a brazen hussy" serait plutôt une dévergondée.
... que je commettais sans doute une énorme bêtise. Et pourtant, j'ai persisté et me suis enfoncée dans mon inconscience en toute conscience.
A l'automne dernier, quelques grosses branches de l'érable plane ont été coupées. Des branches lourdement chargées de milliers de samares, conséquence sans doute d'une année précédente de repos suite au gel tardif de 2017.
Samares ou pas, j'ai broyé, broyé ce bois tendre et ai épandu une bonne dizaine de brouettes de BRF sur le plus grand massif du jardin.
Et ce printemps ... surpriiiise (ou pas) : des milliers de jolies petites pousses vertes ont commencé à germer sous les premiers rayons du soleil.
merci Banette pour la photo
Une vraie pelouse qui va me demander des heures et des heures de désherbage.
merci Banette pour la photo
Voilà, voilà ...
Souhaitez-moi bien du courage et ne reproduisez surtout pas la même ânerie.
Je profite des traditionnels vœux pour reprendre le cours de ce blog -interrompu par une longue panne d'ordinateur- et souhaiter à tous les visiteurs et visiteuses le meilleur pour cette nouvelle année.
Les endroits situés sous les mangeoires à oiseaux sont souvent source de surprises, heureuses ou pas. Cette année, je suis particulièrement gâtée. Outre un peu de blé, de millet et de sarrasin, quelques tournesols ont levé, apportant une floraison fort appréciée dans ce massif jaune et bleu.
En revanche, ce joli feuillage joliment ciselé n'est absolument pas fréquentable et ne m'a pas emballée du tout.