Après une semaine d'intenses et laborieuses journées, la jardinière, fourbue mais contente d'elle, peut enfin lever le pied. Les vivaces hautes sont coupées, broyées et épandues ; les quelques 600 bulbes sont tous plantés ; les chrysanthèmes sont encapuchonnés ; les tipis façon Monique se dressent ça et là.
Le jardin est prêt pour son long repos hivernal. Et signe que cette fois, l'automne s'achève vraiment : les mangeoires sont toutes opérationnelles et garnies.
Il était temps, ce matin quelques mini-millimètres de lourde blancheur sont au sol et font ployer les feuillus non encore dénudés, reléguant dans le tiroir des souvenirs cette belle fin de journée d'avant-hier.
A ce propos, une idée du nom de cet arbuste rouge feu qui incendiait le jardin sous les rayons du soleil couchant ?