Mi-novembre : il ne reste plus grand-chose de présentable cette année dans ce massif. L'hiver sera nu. Les fortes rafales de vent ont couché trop précocément grands asters et sedums dont je garde toujours quelques jolies défloraisons. Même le solide miscanthus sinensis 'Silberfeder' a eu du mal à résister aux brusques coups de boutoir. J'ai même dû l'aider en rassemblant souplement ses tiges.
Il a aussi fallu que je taille les liatris et pavots dont les tiges fanées sont si jolies sous le givre.
Derniers à fleurir, les asters 'Monte Cassino', 'Pink Star' ont bien résisté aux premières gelées. Leurs fines fleurs n'en n'ont pas souffert. Ce n'est pas le cas de celles d'Ashvi' qui brunissent assez vilainement.
Le gros érable qui faisant tant d'ombre a été sévèrement taillé. Sa silhouette quelque peu déséquilibrée devra être rectifiée dès que la météo le permettra.
Une quantité impressionnante de racines d'asters a été arrachée. Pour remplir rapidement le massif, j'en avais planté beaucoup. Trop même ! Et comme si cela ne suffisait pas, le prolifique aster mauve s'étiré, étiré au risque d'étouffer ses cousins moins vigoureux. Il a fallu sévir.
A l'instar de Miss canthus, j'ai déshabillé le gros miscanthus, ne lui laissant que ses plumets et quelques feuilles le long des tiges. Cela devrait m'éviter un ramassage fastidieux au printemps.
Deux petits hydrangeas paniculata ont été plantés ('Vanille Fraise' et un inconnu). Ils apporteront un peu de hauteur et une longue présence en fin de saison.
Nettoyé, désherbé, amendé, le massif va tout doucement s'endormir pour quelques mois. Seul signe de vie : l'helleborus niger qui durant tout l'hiver déployera courageusement ses fleurs blanches.