Découverte et admirée il y a quelques années dans un massif du Jardin de Berchigranges, j'ai mis un certain temps à trouver son petit nom. Mettre ensuite la main sur un godet ne fut pas non plus chose facile.
Les premières années m'ont déçue. Deux, puis trois, puis quatre tiges au bout desquelles quelques maigres fleurettes se balançaient ; j'étais loin du brouillard blanc qui m'avait conquise dans le jardin vosgien.
Achetée en 2008, elle n'a commencé à se révéler que l'an dernier. Et cette année, victoire, je le tiens enfin mon nuage tout en légèreté !
le 28 juillet
le 30 août
Six semaines minimum d'une floraison blanche comme neige, aérienne et souple que la pluie ne grise ni ne brunit.
Le point faible est sa haute taille (0.80 m) car à moins d'être soutenues par des voisines complaisantes, ses tiges tout en hauteur nécessitent un tuteurage sous peine de les voir s'avachir.
A l'automne, la plante n'est pas en reste car son feuillage revêt pendant quelques jours un habit de feu des plus flamboyants.
octobre 2013
Cette année, grâce à son soutien et dans le secret espoir de trouver quelques petits semis au printemps, les fleurs fanées n'ont pas été coupées. Bien m'en a pris car le feuillage n'est pas le seul à s'embraser. La plante toute entière vire au rouge orangé et met le feu à cette partie du massif.
Totalement sous le charme et devant mes échecs répétés à la multiplier, j'ai profité du rendez-vous printanier de Schoppenwihr pour acheter un deuxième pied de cette belle euphorbia corollata.