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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 14:32

A l'heure où les hellébores rivalisent de beauté et d'originalité dans la blogosphère, il en est un qui se fait très discret. Foetidus est son nom, un p'tit nom pas facile à porter et peu attirant, il faut dire. 

 

Chez lui, pas de robe froufroutante, pas de coeur d'anémone, pas de picotis, pas de couleurs chatoyantes, mais une petite fleur verte plus ou moins ourlée de pourpre, un feuillage fin et très découpé au vert métallique, un port altier.

 

helleborus-foetidus-28-fev-11.jpg

  helleborus-foetidus-27-fev-11.jpg  helleborus-foetidus-1-mars-11.jpg

Et quant à son odeur, à moins de frotter ses feuilles pour la sentir, elle est loin de faire tomber les mouches par sa pestilence.

 

Jusqu'à présent, il était le seul représentant de sa race que j'avais croisé.

Mais le mois dernier, noyé dans la masse des nigers, sternii et orientalis tous plus affriolants et plus onéreux les uns que les autres, un magnifique pied de 'Yellow Wilgenbroek' au lumineux feuillage doré attendait qu'une jardinière sache apprécier ses qualités. Planté au pied d'un cerisier, il apporte en cette fin d'hiver une tache de vert anis fort bienvenue.

helleborus-Yellow-Wilgenbroek-28-fev-11.jpg

 

Alors, ils ne méritent pas qu'on s'intéresse à eux ces hellébores puants ?

  

Il faut encore vous convaincre ?

 helleborus-foetidus-et-asplenium-scolopendrium-1-mars-11.jpg              helleborus-foetidus-et-crocus-Prins-Klaus-1-mars-11.jpg

  hellebirus-foetidus-et-galanthus-nivalis-21-fev-11.jpg

 

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24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 16:56

Jusqu'à ma première visite du jardin vosgien de Gondremer en 2009 où j'en ai découvert et admiré plusieurs spécimens très en beauté, j'avais toujours cru ces arbustes persistants peu rustiques. Bien évidemment, il a fallu aussitôt que j'en plante quelques specimens au jardin.

 

Ce sont de petits arbustes à croissance lente qui apprécient les mêmes conditions de culture mi-ombragées que les rhododendrons. La terre plutôt acide du jardin leur convient parfaitement. En été, je compense le manque d'humidité de mon sol par un paillage très épais.

 

La floraison en grappes blanches a lieu au printemps. Bien qu'elle soit légèrement parfumée, elle n'est pas spectaculaire. 

En revanche, en automne et en hiver, leur feuillage et/ou leurs jeunes pousses se colorent de rouge foncé apportant ainsi une note de couleur chaude bienvenue dans le jardin hivernal. leucothoe-Rainbow-20-fev-11.jpg

  leucothoe fontanesiana 'Rainbow' en février 

  leucothoe Rainbow aout 10  leucothoe  fontanesiana 'Rainbow' en août

 leucothoe-Scarletta-20-fev-11.jpg

  leucothoe fontanesiana 'Scarlet'

 

Cet automne, la plante étant en vogue pour la confection des jardinières hivernales, de nombreux petits plants à prix minis, mais non identifiés, étaient disponibles dans les jardineries locales.

Même pourtant bien jeunes et peu développés, tous ont supporté sans broncher l'épais manteau de neige ainsi que les -17° du mois de décembre dernier.

leucothoe-21-fev-11.jpg

  leucothoe-20-fev-11.jpg

 

leucothoe-23-fev-11.jpg

 

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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 13:21

Cela fait déjà plusieurs mois que les cyclamen hederifolium du jardin sont défleuris. Mais ce n'est pas pour autant qu'ils se font discrets. En ces temps de disette botanique, leurs feuilles persistantes attirent et retiennent l'oeil. Ni le froid, ni la pluie, ni la neige n'ont abîmé leur belle présence.

 

Achetés en super super solde à la fin de l'hiver dernier, ils étaient minuscules, fanés et peu vaillants. Seules leurs feuilles, de dessins, de formes et de couleurs différents, m'avaient fait pressentir la bonne affaire.

Un an plus tard, même si la plupart n'a pas fleuri, je me félicite déjà de mes achats. Tous ont repris du poil de la bête et commencent à s'étaler généreusement. Et lorsque tout ce petit monde fleurira et s'hybridera, nul doute que de jolies découvertes verront le jour.

 

cyclamen7b-fev-11.jpgcyclamen7a-fev-11.jpg 

 

cyclamen1b fev 11cyclamen1a fev 11

 

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cyclamen6b fev 11cyclamen6a fev 11

 

 

 

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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 08:00

Pour la troisième année, trois plantes sont invitées à monter sur le podium. Cette année, le choix fut plus difficile

 

Médaille de Bronze : le geranium 'Rozanne'

En voilà un qui est loin d'être un inconnu au jardin. En place depuis plusieurs années, j'ai pourtant eu l'impression de le découvrir cet été tant il a tenu, voire dépassé ses promesses.

Plus d'1 m2 de fleurs pour un seul pied, portées par de longues tiges qui s'immiscent au milieu des plantes voisines, partent à l'attaque des vivaces plus hautes, escaladent les arbustes tout proches. De longues semaines de floraison à une période où le jardin s'essouffle un peu lorsque la jardinière s'entête à ne pas cultiver d'annuelles florifères.

Un énorme regret toutefois à mettre à son actif : une multiplication quasi impossible. Et pour la schloukeuse invétérée que je suis, c'est une véritable frustration.  geranium-Rozanne-10-aout-10.jpg

 

Médaille d'Argent : l'hydrangea macrophylla 'Endless  Summer'

Je m'étais pourtant jurée de ne plus acheter d'hortensias à grandes feuilles pour cause de floraison trop aléatoire. Et puis, une étiquette particulièrement accrocheuse m'a fait craquer à l'automne dernier.

Alors que tous les autres hydrangea macrophylla du jardin se sont refusés à fleurir cet été à la suite d'un hiver particulièrement  rigoureux, celui-ci, pourtant tout jeunet, tout maigrichon, a croulé sous les fleurs durant toute la belle saison.

Je les trouve plus légères ses grosses boules, moins écrasantes que celles des autres hortensias du jardin. Vers quelle couleur bleutée vont-elles évoluer dans ma terre à tendance acide ?

Et il parait que si j'avais pris le soin de couper ses fleurs au fur et à mesure de leur fanaison, d'autres les auraient remplacées rapidement.

hydrangea-Endless-Summer-12-juil-10.jpg

 

 

Médaille d'Or : la sanguisorba 'CCC'

Elle a pris du temps pour s'installer cette sanguisorbe, comme toutes celles du jardin d'ailleurs. De plus, j'ai mis moi aussi du temps aussi pour l'apprivoiser. Rien ne la mettait en valeur à mes yeux.

Ses jolis petits pompons bourgogne restent décoratifs et présentables durant de longues semaines. Portées par de longues tiges fines, ils semblent flotter dans les airs.  

Inutile de la planter pour obtenir un effet de masse, la belle, de par sa couleur foncée, a une fâcheuse tendance à se rendre invisible lorsqu'elle est trop entourée.  Et malgré sa taille plutôt élevée, c'est au premier plan qu'elle s'apprécie le mieux, lorsque ses fleurs se découpent sur le paysage et se balancent au moindre souffle de vent. C'est aussi l'occasion de profiter de son feuillage vert un peu glauque, finement découpé et toujours épargné des limaces.sanguisorba-CCC-2-juil-10.jpg

 

sanguisorba-CCC-27-juin-09.jpg

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12 octobre 2010 2 12 /10 /octobre /2010 08:49

Mais que viennent donc faire ces deux photos de crocus au mois d'octobre ? Petit tour dans les photos des floraisons du début de l'année ? Décalage dans les floraisons ? Oui ... et non.

 

crocus-chrysanthus-Miss-Vain-22-mars-10.jpg   crocus-speciosus-Albus-10-oct-10.jpg

 

Le premier est printanier, c'est un crocus chrysanthus 'Miss Vain'. Il revient fidèlement chaque année après la mi-mars et ses touffes s'élargissent petit à petit.

 

Quant au second, il s'épanouit en automne. C'est un crocus speciosus 'Albus'. Avouez que la ressemblance est très troublante. Les longs filaments sont plus finement découpés et un peu moins orangés, le feuillage n'est pas présent, les fleurs s'étirent davantage mais les airs de famille sont indéniables.

 

Commandés sous la forme de bulbes il y a un mois et plantés dès leur réception, ils n'ont mis que trois semaines pour s'épanouir.

 

Certes en pleine période d'opulentes floraisons étoilées, ces petits crocus ont bien du mérite pour réussir à se faire admirer mais leur blancheur virginale ne passe par inaperçue.

Il me reste maintenant à leur trouver un faire-valoir qui habillerait joliment leur pied et envelopperait un peu leur long cou.

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7 octobre 2010 4 07 /10 /octobre /2010 12:50

Il est tellement majestueux et généreux ce vieux pommier qu'il méritait bien que je lui rende hommage en lui consacrant un article. Présent lors de l'achat de la maison, son âge (vénérable ?) nous est inconnu.


Depuis octobre 2009, grâce à une amie et à des passionnés de l'association des Croqueurs de Pommes, je connais enfin son p'tit nom : 'Lancashire' ou 'Belle-Fleur à large Mouche'. Je retiendrai plutôt le deuxième, humant bon le terroir et aux accents provinciaux très vieille France.

C'était un temps où les pommiers portaient des noms évocateurs, sortis tout droit de l'imaginaire d'un livre d'enfant : 'Pomme cloche', 'Museau de Boeuf, 'Patte de Loup', 'Gris Baudet' ... bien loin des Golden delicious, Braeburn ou autres Gala actuels.

 

Depuis l'année dernière, un banc bienvenu invite à une pause fraicheur lors des chaudes journées estivales.

   

pommier-1er-fev-10.jpg

 Février : la neige souligne avec bonheur la magnifique architecture de l'arbre.

 

pommier-11-mai-10.jpg

Mai : hanami en terre lorraine. Les fleurs sont si nombreuses que l'arbre "éclaire" cette partie du terrain. Et quel bourdonnement d'insectes sous ce dome fleuri !

 

pommier-4-oct-10.jpg

Début octobre : les grosses pommes rougies alourdissent et font ployer ses branches. La récolte sera abondante cette année. Merles et étourneaux se chargeront bientôt des nombreux fruits tombés.

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3 octobre 2010 7 03 /10 /octobre /2010 14:15

Planté à trop à l'ombre jusqu'à l'année dernière, je n'avais jamais eu le bonheur d'observer son flamboiement automnal. Transplanté à un endroit ensoleillé, ses couleurs automnales ont enfin été à la hauteur de leur réputation.

 

Début septembre, le vert des feuilles pâlit et cède tout doucement la place à une douce couleur rosée.

euonymus-alatus-6-sept-10.jpg

 6 septembre

 

Mi-septembre, plus aucune trace de vert, le rose domine.

euonymus-alatus-14-sept-10.jpg

  14 septembre

 

Trois jours plus tard, les couleurs s'intensifient.

euonymus-alatus-17-sept-10.jpg

   17 septembre

 

Fin septembre, l'arbuste arbore un rose preque irréel .... mais commence déjà à lâcher les premières feuilles.

euonymus-alatus-27-sept-10.jpg

27 septembre

 

La nature avait bien fait les choses : des semis de monnaie du pape s'étaient glissés au travers de ses branches. Débarrassées de leurs pellicules protectrices, les siliques blanc nacré forment un écrin très contrastant.

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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 12:17

Après plusieurs essais infructueux, j'avais définitvement banni les penstemons du jardin. Une longue et magnifique floraison mais une rusticité trop limite. S'ils survivaient au premier hiver, le deuxième leur était en général fatal.

Jusqu'au jour où j'ai découvert dans le jardin printanier d'une jardinaute que la jolie rosette de feuilles pourpres qui me faisait de l'oeil était un penstemon.

penstemon-Mystica-2-mai-10.jpg

 

La floraison n'est certes pas exceptionnelle au regard de ses cousins plus tape à l'oeil mais elle a le mérite d'être douce au regard et de durer plusieurs semaines. Les fleurs blanc rosé sont portées par des tiges pourpres très rigides que le vent et la pluie couchent très difficilement au sol.

Au Canada, leur nectar attire les colibris mais jusqu'à présent, le chemin vers la Lorraine ne fait pas encore partie des voies migratoires de ces mythiques volatiles.

penstemon-Mystica-27-juin-10.jpg

 

La plante défleurit proprement, laissant place à une fructification digne d'intérêt qui persiste jusqu'en hiver. Plantée en plein soleil, sa couleur pourpre s'embrase progressivement en un rouge bourgogne très lumineux sous les rayons arasants du soleil d'automne.   penstemon-Mystica-20-sept-10.jpg

 

Question entretien, aucun souci : pas de limaces ou escargots boulotteurs, pas d'arrosage hormis l'eau du ciel, pas de protection hivernale. Une plante parfaitement adaptée à une terre sableuse et drainante et aux rigueurs du climat lorrain.

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11 septembre 2010 6 11 /09 /septembre /2010 11:07

Attention, danger !

Si, au hasard de vos visites en pépinières, vous croisez cette belle ensorceleuse, passez votre chemin et ne vous laissez surtout pas tenter.

 

Dire que je croyais avoir trouvé LA plante idéale ! Depuis son achat il y a deux ans, je ne lui avais trouvé que des qualités : pas de ravageurs, un feuillage vert clair toujours sain, une bonne tenue et une floraison blanche hyper longue (de début juillet aux gelées).  

persicaria-paniculata-frondosa1-10-sept-10.jpg

 

La trouvant très (trop) proche de la dangereuse fallopia japonica, je la surveillais comme le lait sur le feu. Mais dans ma terre sèche, la belle, tout en s'élargissant doucement, restait sage. Enfin ... je le croyais et m'étais même autorisée à en planter à deux autres endroits du jardin.

 

Mais hier en désherbant,  horreur ! Sous la surface de la terre, la sournoise était en train d'étendre ses racines. Et quelles racines ! Grosses comme le pouce et cavalant à plus de 50 cm du pied mère.

persicaria-paniculata-frondosa3-10-sept-10.jpg

 

Ma réaction fut immédiate : la bêche. Tout fut arraché sur le champ et porté sur le tas à brûler. Pas question que le moindre petit morceau de racine parte sur le compost, on ne sait jamais ...

 

Toutefois, je ne crois pas m'en être débarrassée du premier coup. Ce serait étonnant que j'ai réussi à retirer toutes les racines. Et puis, ce serait un miracle que les nombreuses semences ne donnent pas naissance à un ou deux petits bébés dnas les années à venir.

persicaria-paniculata-frondosa2-10-sept-10.jpg

 

Par chance, soupçonnant la belle d'être conquérante, je m'étais bien gardée d'en faire profiter les amies jardinières.

 

Quand je pense que j'ai toujours été très vigilante à ce que la fallopia japonica, très présente dans le village, ne passe pas les portes du jardin et que c'est moi qui ai introduit le loup dans la bergerie !!!

 

Mais elle va me manquer terriblement ma belle persicaire. Quelle sera la belle qui saura me la faire oublier ?

 

Edit du 21 octobre 2011 : achetée sous le nom de persicaria paniculata frondosa, je m'étonnais de ne trouver que peu de renseignements à son sujet. Je viens d'apprendre son vrai p'tit nom : persicaria mollis frondosa ; j'ai donc modifé le titre de l'article.

Dans ce reportage, l'obtenteur Chris Ghyselen a d'ailleurs souligné le caractère agressif de la plante, qu'il a plantée dans son jardin, cernée par une barrière anti-rhizome.

 

 

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10 août 2010 2 10 /08 /août /2010 13:26

Autant la variété 'Chameleon' avec son feuillage tricolore, bariolée comme un coloriage, me semble peu naturelle ; autant la plante type, toute simple dans son habit vert, me plait. 

 

Ses larges feuilles, finement ourlées d'un liseré rouge, se déploient assez tardivement en saison me faisant toujours craindre à leur perte hivernale. Froissées, elles dégagent un délicieux parfum d'orange. Elles sont d'ailleurs utilisées dans la cuisine vietnamienne. Mais il faut avouer que le goût n'est pas à la hauteur de l'odeur.

houttuynia-cordata1.jpg

Fin juin, les premières fleurs apparaissent, portées par des tiges robustes d'une bonne trentaine de centimètres. Avec leur quatre bractées d'un blanc pur et leur épi central jaune clair, elles ne passent pas inaperçues. Je ne peux m'empêcher de leur trouver un vague air de ressemblance avec les fleurs des cornouillers kousa. Durant plus d'un mois, elles vont se succéder, mêlant joliment fleurs blanches et épis bruns défleuris.

houttuynia-cordata2.jpg

Dans ma terre sableuse très drainante, la mi-ombre lui réussit parfaitement. Etonnant même pour une plante qui apprécie fortement l'humidité. C'est d'ailleurs sûrement grâce à ces conditions plutôt sèches que le balle ne développe pas son caractère conquérant.

houttuynia-cordata-21-juil-10.jpgConnaissant son goût pour l'eau, je l'ai même tentée immergée dans le petit bassin l'année dernière. Elle y a grandi, prospéré, fleuri ... et même passé l'hiver totalement emprisonnée dans un épais manteau de glace sans que cela ne l'ait affectée le moins du monde.

houttuynia-cordata-23-juin-10.jpg

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