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26 avril 2016 2 26 /04 /avril /2016 13:33

 

Surprise au lever du jour, il neige ! Pas de quoi sortir luge et skis mais suffisamment pour qu'un à deux centimètres blanchissent le jardin. La neige du coucou est loin d'être un mythe au pied des Vosges.

 

Pauvre petite 'Lady Agatha', toute fraîchement arrivée. J'espère que ton double pantalon te protégera suffisamment du froid.

 

Perchées sur leur long cou, les lunaria n'ont guère apprécié

 

pas plus que les tulipes

 

ni que les derniers hellébores encore en fleurs

 

Mais cette blancheur réussit plutôt joliment au muscari chapeauté

 

au  dicentra 'Luxuriant'

 

ainsi qu'au bergenia 'Rietheim' qui retrouve une certaine fraicheur malgré un début de défloraison déjà bien avancé.

 

Et sinon, le VRAI printemps, c'est quand est-ce prévu pour ?

 

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19 mars 2016 6 19 /03 /mars /2016 12:26

 

Il y a les clochettes blanches des perce-neiges. Mais il y a aussi celles tout autant merveilleuses des nivéoles. Moins courantes dans les jardins, il arrive que d'aucuns les confondent. Même forme de feuilles, petites marques vertes en bout de tépales, une floraison qui prend tout juste le relai des perce-neige. Et puis il faut reconnaitre qu'en boutons, la belle cultive une certaine forme de mimétisme.

En revanche, une fois épanouies les clochettes ne trompent plus leur monde. Leurs six tépales de même taille forment une clochette bien  rebondie.

 

J'ai tenté leur culture plusieurs fois. Echec cuisant à chaque fois. Avec aplomb, j'accusais le manque de fraicheur des bulbes pour justifier ces déconvenues successives. Puis, comme pour les perce-neige, j'ai cru détenir la clé du succès en plantant une touffe en vert, gentiment offerte par une jardinière. L'échec fut à la hauteur de mes espérances.

 

La révélation s'est imposée le jour où j'ai admiré une marée de blanches corolles dans un  fond de fossé mouillé, voire détrempé. C'était donc ça ! L'endroit que je leur réservais au jardin était loin d'être aussi humide.

 

Mais point de fossé humide au jardin. La seule petite niche s'approchant le plus de ce biotope se trouve au  niveau du trop plein du bassin. Au printemps 2014, j'ai donc planté 5-6 bulbes en vert. L'année suivante, non seulement ils étaient toujours là mais ils m'ont remerciée de quelques fleurs. Et ce printemps, victoire, plus d'une vingtaine de clochettes sont en train de s'ouvrir, de quoi me réjouir les yeux et prolonger d'une bonne quinzaine de jours la saison des blanches clochettes. Je pense avoir enfin trouvé l'emplacement que ces belles apprécient.

Alors, c'est qui l'chef ? Pas forcément la jardinière, foi de nivéoles !

 

Mais oserais-je quand même avouer que je suis retombée dans mes travers et ai risqué ce printemps UN bulbe au pied de mon bel ophiopogon noir. Il fallait absolument que j'essaie de  prolonger l'envoûtant mariage du noir et du blanc.

 

 

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11 mars 2016 5 11 /03 /mars /2016 11:52

 

Pour l'oseille, je n'ai rien dit ; tes portraits volés sont tellement jolis. De plus, il y avait abondance en la matière et j'étais tellement soulagée que tu n'aies pas mis ton nez dans les jolies salades en devenir.

Pour l'azalée que toi ou tes comparses me taillez scrupuleusement chaque année avant floraison, j'accepte à la rigueur. De toute façon, je n'ai pas le choix. Mais je t'avoue que j'ai quand même grincé des dents lorsque j'ai retrouvé une belle viscosa abaissée de 30 centimètres.

 

Mais là, non, non et non ! Tu as dépassé les bornes des limites mon petit Bayard !

Me grignoter les fleurs d'Arnold Promise' sournoisement, nuit après nuit dans le secret espoir que je ne m'apercevrais de rien ... là, tu te moques de moi !

 

Tu es peut-être gourmand mais tu n'es pas très malin. En laissant une branche fleurie et en déshabillant les autres, tu croyais peut-être que ton forfait passerait inaperçu ?

 

Seraient-ce les effluves délicatement citronnées qui ont guidé tes pas jusqu'au pied de mon joli noisetier de sorcière ?

 

Inutile de secouer la tête et de nier, tes sabots ont laissé de profondes empreintes dans la terre détrempée.

 

Ne souhaitant pas mourir idiote et voulant partager ton plaisir gustatif, je me suis risquée à suçoter une fleur. J'espère que tu sauras appécier mon sens du partage.

Mais quelle déception ! Pas le moindre petit goût citronné. En revanche, une légère amertume et un côté vaguement piquant, persistant en bouche et qui m'a laissé la langue râpeuse durant quelque temps.

 

Tes derniers repas au jardin me laissent à penser que tu aimes ce qui a du corps en bouche. Mon palais étant plus délicat, je te le dis tout net mon ami, tu ne me convieras pas à ta table. Alors  en contrepartie, si tu pouvais  ne pas t'inviter à la mienne et me laisser le spectacle lumineux de mon arbuste en fleurs, cela me ferait extrêmement plaisir.

 

 

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5 mars 2016 6 05 /03 /mars /2016 01:00

 

Pendant que la jardinière se promenait à la Grande Ville, Bayard le brocard broutait avec délectation son oseille.

 

 

 

Attention l'ami, trop d'acide oxalique n'est pas bon à la santé. 

 

Merci Alain pour ces jolies photos sauvages.

 

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2 mars 2016 3 02 /03 /mars /2016 17:16

 

Tout a commencé par un cadeau au printemps dernier. Un magnifique bain d'oiseaux réalisé en hypertufa par Françoise, mon amie jardinière et bricoleuse. Il y a deux ans, ses doigts de fée s'étaient déjà exercés sur un abreuvoir de taille plus modeste.

 

Bien qu'il soit à demi-caché par la végétation, nombre de visiteurs du jardin connaissent son emplacement et viennent s'y abreuver.

 

Pour ce nouveau présent, elle a vu grand, très grand et a choisi la plus grosse feuille de rhubarbe de son jardin. Le résultat est à la dimension de cette feuille géante  (65 x 55 cm).

 

A cadeau exceptionnel, emplacement de choix. Trop imposant pour s'intégrer joliment dans de l'existant, un nouvel espace a donc été grignoté sur la pelouse. Enfin, pelouse ... il s'agissait plutôt d'une petite pente moussue, aux trois quarts verticale, synonyme de glissades, chevilles tordues et chutes en tous genres.

Quelques belles grosses pierres et brouettes de terre plus tard, le bain d'oiseaux est enfin -et non sans mal- horizontal et la pente "Rompecul" n'est plus qu'un lointain souvenir.

 

Après le gros oeuvre, les plantations ! Ce petit espace sera réservé à la couleur orangée. Cela me permettra, entre autres, de relocaliser quelques hémérocalles dont la couleur ne s'intègre plus dans certains massifs.

A l'automne un carex testacea 'Prairie Fire' aux pointes orangées a déjà pris place.

 

Et la semaine dernière, un bel hellébore abricot, le premier du jardin, est venu ouvrir le bal des plantations de la saison.

 

Le plus urgent sera de cacher les pierres de soutien par quelques sages graminées persistantes, légères et aimant la mi-ombre.

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15 février 2016 1 15 /02 /février /2016 11:03

 

Un deuxième tableau hivernal. Les ingrédients restent les mêmes, seules leurs déclinaisons changent. Des perce-neige, une graminée et quelques fougères persistantes.

 

Les perce-neige (galanthus nivalis), toujours de saison même s'ils commencent à donner quelques signes de fatigue après bourrasques tempétueuses et litres d'eau.

 

Un carex oshimensis 'Everest, très fin et super lumineux dans la grisaille ambiante. Pas agressif pour deux sous, il se développe à petits pas, lentement mais sûrement.

 

Encore peu développé, un asplenium scolopendrium 'Cristatum' au feuillage très particulier.

 

Au tout premier plan, une fougère indigène qui se plait à pousser sur les rochers de nos forêts, polypodium vulgare ou réglisse des bois. Pour le moment, son côté traçant ne me pose aucun souci mais je le surveille.

 

Une autre scolopendre (asplenium scolopendrium). C'est le premier semis naturel qui a germé au jardin, entre deux pierres de bordure.

 

A l'arrière, un pied de fougère-houx (cyrtomium falcatum) à l'imposant feuillage persistant. Un peu aplati à cause de l'épisode neigeux récent, il est bien plus érigé à la belle saison.

 

Tout ce petit monde pousse et grandit entre les racines du gros tillleul avec pour seule nourriture l'épaisse couche des ses feuilles mortes.

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4 février 2016 4 04 /02 /février /2016 10:20

 

Ce n'est un secret pour aucune jardinière de mon entourage : je plante serré, très serré même.  J'aime lorsque les plantes sont imbriquées les unes dans les autres. Il me semble que cela donne un côté plus naturel et bien moins artificiel au jardin.

Cela donne lieu à des scénettes qui parfois réjouissent l'oeil et méritent qu'on les observe de plus près.

 

Les perce-neige. Pas de cultivar rare ici, de simple galanthus nivalis costauds, fidèles et prolifiques. Leur blancheur éclairera l'ensemble pendant presque un mois. Ils disparaitront sans crier gare et sans enlaidir l'ensemble pour revenir plus nombreux l'hiver prochain.

 

Par derrière, une énorme touffe de carex morrowii 'Ice Dance'. Très généreuse, je dois la contenir chaque année afin qu'elle ne s'échappe pas de l'espace que je lui attribue. Persistante, rustique, sans souci, lumineuse, ni soiffarde, ni gourmande, dédaignée des limaces, elle honore sa fonction sans rechigner ni faiblir.

 

Sur la gauche, un polypodium mantoniae 'Cornubiense'. Une de mes fougères chouchoute. J'ai bien fait de suivre le conseil d'Anne-Marie lorqu'elle me l'a vivement recommandée il y a deux ans. Rustique, son rhizome traçant mais non agressif la fait surgir où bon lui semble. Son cycle décalé la fait être belle lorsque les autres fougères caduques sont endormies. J'attends avec impatience qu'elle vagabonde davantage pour transporter son feuillage frisé dans d'autres endroits du jardin.

 

Tout devant, un cyclamen hederifolium nouvellement planté. Dans deux ans, il aura pris assez de forces pour fleurir durant quelques semaines en fin de saison et se sera suffisamment étendu pour remplir tout l'espace au premier plan. La belle présence automnale et hivernale de ces plantes est un vrai bonheur pour les jardins à la mauvaise saison. J'avoue que maintenant, je les choisis davantage pour leurs feuillages aux multiples variations que pour leurs fleurs.

 

S'ajoute à cela le charme moussu de la pierre de bordure qui vient joliment compléter ce tableau 100% hivernal.

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12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 17:53

 

Longtemps je les ai admirées sur les routes de mes forêts vosgiennes. Leur blondeur à la saison de la grisaille réjouissait le paysage et les yeux. Les graminées au jardin n'étant pas encore dans l'air du temps, l'idée d'en transplanter un pied au jardin ne m'a même jamais effleurée.

Il aura fallu le premier hiver pour que je reconnaisse dans la molinia 'Karl Foerster' que l'on m'avait offerte, les touffes dorées des bords de routes locaux.

 

'Karl Foerster' ayant été victime de l'appétit féroce des campagnols durant un hiver, 'Transparent' dont j'avais lu le plus grand bien, la remplaça.

'Transparent' ! Quel drôle de p'tit  nom ... qui s'avère loin d'être usurpé tant photographier cette graminée en floraison relève de l'exploit. Merci au soleil levant et à la légère rosée qui m'ont permis ce matin là de réussir enfin un cliché présentable.

 

De verte, l'ensemble vire au jaune d'ambre à l'automne révelant davantage sa présence et son joli port évasé. Il faut dire aussi qu'avec ses deux bons mètres, la belle en impose par sa taille. Pour autant, le pied grossissant raisonnablement, elle n'occupe que peu de place au sol. On est loin des miscanthus denses et s'étendant tels des rouleaux compresseurs.

 

La finesse de ses longues panicules (50 cm) laisse deviner l'arrière-plan ... en transparence (!!!). Légères, elles profitent du moindre souffle pour se balancer gracieusement et animer le massif.

 

Après une ondée, elles n'ont pas leur pareil pour retenir les gouttes de pluie et, si par bonheur un rayon de soleil vient s'y mirer, la plante toute entière prend une allure endiamantée.

 

Mais c'est saupoudrées de givre que je les préfère, même si, trop alourdies, elles peuvent valoir un air un tantinet penché à l'ensemble.

 

C'est sûr que début janvier, après quelques pluies et coups de vent, le spectacle n'est plus aussi engageant. J'ai donc tout rasé. Rendez-vous dans quelques mois pour une nouvelle saison de ma belle transparente.

 

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2 janvier 2016 6 02 /01 /janvier /2016 10:22

 

2015 n'aura pas été une année légère. Je ne suis pas fâchée de la voir s'effacer et emporter avec elle au rayon des pires souvenirs toutes les horreurs qu'elle a fait naitre.

Souhaitons pour cette nouvelle année humanité, harmonie et douceur.

 

Le thermomètre affichant encore et toujours des températures printanières, photographier une scène un tant soit peu hivernale pour la traditionnelle carte de voeux n'a pas été des plus facile.

 

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25 novembre 2015 3 25 /11 /novembre /2015 16:46

 

Les premiers flocons sont tombés cette nuit sur le jardin. Pas encore de quoi sortir la pelle à neige ni la luge mais suffisamment pour retrouver avec plaisir la beauté d'un tapis blanc.

 

De quoi me dire aussi que j'ai vraiment bien fait d'acheter ce lierre arbustif. Sa silhouette n'est pas des plus équilibrée mais j'ai été émerveillée par la couleur de ses feuilles, que j'espère toutefois ne pas être uniquement due à une culture en pot trop prolongée.

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