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25 octobre 2014 6 25 /10 /octobre /2014 22:30

 

A l'heure où le jardin s'éclaire, une grande partie des plantes est encore plongée dans une semi-obscurité.  Mais dans ce clair-obscur, deux plantes apportent une luminosité incroyable et bienvenue.

 

L'une est un miscanthus sinensis 'Morning Light' placé à l'endroit précis où le premier rayon du soleil automnal caresse le jardin. Voilà une plante qui porte décidément à merveille son petit nom.

miscanthus-sinensis-Morning-Light-23-oct-14.jpg

miscanthus-sinensis-Morning-Light-24-oct-14.jpg

 

Oh, l'idée n'est pas de moi. Je l'ai chipée sans vergogne aucune à une géniale jardinière iséroise raconteuse de jardin. Qu'elle en soit encore chaleureusement remerciée !

miscanthus-Morning-Light-Zeph-8-09-11.jpg

miscanthus sinensis 'Morning Light' au petit matin dans le jardin de Zéphirine

 

L'effet ne sera sans doute jamais aussi spectaculaire que dans son coin de paradis mais la masse claire de mon miscanthus 'Morning Light' dans les premières lueurs me comble de joie chaque matin ensoleillé.

 

Quelques minutes plus tard, c'est au tour des cierges de la cimicifuga simplex 'White Pearl' d'illuminer la pénombre matinale. Et cette année, grâce (!!!) à un mois d'août bien arrosé (117 l), je n'ai jamais eu autant de bougies.

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cimicifuga-simplex-White-Pearl-18-oct-14.jpg

 

Ce moment magique dure tout au plus quelques minutes. Rapidement, l'astre solaire emplit le jardin et mes deux plantes lampes de chevet s'éteignent et reprennent leur rang de "simples" plantes.

cimicifuga-simplex-White-Pearl-19-oct-14.jpg

 

miscanthus sinensis Morning Light 25 oct 14

 

Nouvelle représentation au prochain lever de soleil.

 

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 09:20

 

Acheté pour un aster noviae-angliae 'Herbstschnee', cet aster en a la couleur blanche et la taille mais n'en n'a ni le feuillage ni surtout le port ramassé. Il s'est rapidement installé au jardin et s'est vite montré généreux, très généreux, bien trop généreux.

aster-haut-blanc-5-oct-11.jpg

 

Des asters traçants, il en fleurit au jardin mais jamais je n'ai eu une variété aussi agressive. Une vraie calamité ! En quatre ans, un tiers du massif pourpre a été colonisé.

Certes, fin septembre le coup d'oeil est joli mais voir émerger des tiges blanches de toutes parts finit par être inquiétant. Chaque espace libre entre les différentes vivaces a été occupé.

aster-haut-blanc-12-oct-14.jpg

D'une indélicatesse inimaginable, il a même fini cette année par squatter et s'imposer au milieu de certaines plantes. Mais il y a quinze jours, lorsque je l'ai vu niché au coeur même de ma belle euphorbe corrolata, son sort était scellé. Dommage pour lui ... mais il ne fallait pas toucher ainsi à ma favorite.  

aster-haut-blanc-29-sept-14.jpg

 

Je l'ai laissé fleurir tout son soûl, profitant une dernière fois de la belle marée blanche. Et hier matin, sans aucun regret, je me suis attelée à son arrachage.

Jamais je n'aurais imaginé un tel réseau souterrain ! Les longues racines ont rempli une bonne demi-brouette et je suis malheureusement bien  consciente que tout n'a pas été ôté.  Il me faudra sans doute plusieurs années avant d'être certaine de l'avoir totalement éradiqué.

aster-haut-blanc-14-oct-14.jpg

 

J'espère qu'à l'instar de ce sans-gêne, je ne me suis pas montrée généreuse et n'en n'ai pas distribué dans des jardins amis.


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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 10:00

 

La collection automnale de cette année est très flashy. Difficile de passer inaperçue avec un tel manteau surtout lorsqu'on se promène à découvert sur du bois très foncé ! 

 

Dérangée et effrayée, la belle s'est roulée en boule et immobilisée de très longues minutes, dévoilant au passage 4 toupets de poils jaune beurre et de larges rayures noires.

calliteara-pudibunda1-26-sept-14.jpg

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calliteara-pudibunda5-26-sept-14.jpg

 

Première rencontre avec la chenille de la pudibonde, ou patte étendue (calliteara pudibunda). Elle donnera naissance à un papillon de nuit blanc grisâtre qui passera bien plus inaperçu que sa chenille.



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27 septembre 2014 6 27 /09 /septembre /2014 01:00

 

En ce début d'automne, les berberis du jardin sont particulièrement en beauté. Sous leurs branches pendent des dizaines et des dizaines de petites baies rouges allongées. Si les gelées ne sont pas trop méchantes, elles peuvent persister jusque janvier et lorsque la neige s'invite, c'est un véritable spectacle.

 

Rouge foncé pour celles de l'énorme 'Atropurpureum' planté il y a une bonne vingtaine d'années

berberis-thunbergii-Atropurpureum-24-sept-14.jpg

 

Accrochées telles des boules de Noël sur 'Golden Torch'

berberus-thunbergii-Maria-19-sept-14.jpg

 

Tellement nombreuses sous les branches de 'Pow Wow' qu'elles vont sérieusement concurrencer la flamboyance automnale du feuillage 

berberis-thunbergii-Pow-Wow-19-sept-14.jpg

 

Quasiment fluorescentes au soleil couchant pour celles de 'Rosy Glow' 

berberis-thunbergii-Rosy-Glow-24-sept-14.jpg

 

Feuillages variés, couleurs automnales, fructification, beaucoup de qualités qui font un peu oublier le côté très acéré de ces arbustes sans souci. 

berberis-thunbergii-Atropurpureum-23-sept-14.jpg


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9 septembre 2014 2 09 /09 /septembre /2014 00:02

 

Découverte et admirée il y a quelques années dans un massif du Jardin de Berchigranges, j'ai mis un certain temps à trouver son petit nom. Mettre ensuite la main sur un godet ne fut pas non plus chose facile.

 

Les premières années m'ont déçue. Deux, puis trois, puis quatre tiges au bout desquelles quelques maigres fleurettes se balançaient ; j'étais loin du brouillard blanc qui m'avait conquise dans le jardin vosgien.

 

Achetée en 2008, elle n'a commencé à se révéler que l'an dernier. Et cette année, victoire, je le tiens enfin mon nuage tout en légèreté !

euphorbia-corollata-28-juil-14.JPG

le 28 juillet

 

euphorbia-corollata-30-aout-14.jpgle 30 août

 

Six semaines minimum d'une floraison blanche comme neige, aérienne et souple que la pluie ne grise ni ne brunit.

euphorbia-corollata-3-sept-14.jpg

Le point faible est sa haute taille (0.80 m) car à moins d'être soutenues par des voisines complaisantes, ses tiges tout en hauteur nécessitent un tuteurage sous peine de les voir s'avachir.

 

A l'automne, la plante n'est pas en reste car son feuillage revêt pendant quelques jours un habit de feu des plus flamboyants.

euphorbia-corollata-23-sept-13.jpg

octobre 2013

 

Cette année, grâce à son soutien et dans le secret espoir de trouver quelques petits semis au printemps, les fleurs fanées n'ont pas été coupées.  Bien m'en a pris car le feuillage n'est pas le seul à s'embraser. La plante toute entière vire au rouge orangé et met le feu à cette partie du massif.

euphorbia-corollata-1-oct-14.jpg

 

Totalement sous le charme et devant mes échecs répétés à la multiplier, j'ai profité du rendez-vous printanier de Schoppenwihr pour acheter un deuxième pied de cette belle euphorbia corollata.


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3 août 2014 7 03 /08 /août /2014 08:53

 

A la sortie de l'hiver, le compte était loin d'y être : sur 10 gros poissons rouges, seuls 6 répondaient à l'appel. Cela m'avait étonnée car l'hiver avait été d'une douceur exceptionnelle et tous avaient déjà survécu à des températures bien plus négatives.


Jusqu'il y a un mois, les effectifs sont restés stables. Mais un matin, un nouveau poisson a été porté manquant. Un autre s'est volatilisé quelques jours plus tard, puis encore un autre. Cela commençait à faire beaucoup d'autant qu'aucune explication envisagée ne me semblait satisfaisante.

   

En l'absence de cadavres, la mort naturelle ou de maladie fut écartée. J'ai alors accusé chat, rapace ou autre carnassier sauvage.

 

Et puis, il y a trois jours, lovée contre la pierre chaude du banc, une couleuvre s'est laissée surprendre. Craintive, elle s'est rapidement enfoncée dans les profondeurs du bassin.

Il a fallu attendre la tombée de la nuit pour réussir à l'observer plus longuement.

couleuvre1 28 juil 14Fine mais de belle taille (0.80 m environ), les écailles hésitant entre le brun et le gris, c'est assurément un beau sujet pour qui aime le peuple rampant ... ce qui n'est pas à tout fait mon cas.

couleuvre2-28-juil-14.jpg

 

Un ami pisciculteur m'assura que l'auteur des disparitions de poissons était trouvé mais que j'allais avoir du mal à déloger l'animal de la résidence 5 étoiles que je lui offrais sans le vouloir : un garde-manger aquatique offrant peu de cachettes à ses proies, une abondante réserve souterraine de viande fraîche, une végétation haute pour se reposer et se dissimuler, un banc de pierre pour se chauffer au soleil, une pile de bois où se débarrasser facilement de ses mues, un compost tout proche où pondre ses oeufs ...

 

Et même si mon ego se flatte d'avoir su créer un petit écosystème, inutile de préciser que je n'ai pas remis les mains dans le bassin et que je prends bien soin de faire vibrer le sol pour m'annoncer lorsque je m'assieds sur le petit banc de pierre.


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21 juillet 2014 1 21 /07 /juillet /2014 18:04

 

Planté depuis une dizaine d'années, j'ai dû fondre d'extase devant une vingtaine de fleurs seulement.

Sauvagement grignoté en souterrain par le peuple campagnol, régulièrement brouté par les chevreuils, gelé encore plus régulièrement par les hivers rudes et/ou les gelées tardives, je lui avais promis un autre jardin s'il n'y mettait pas du sien cette année. 

 

Il avait entendu mon exaspération et ce printemps, courageusement, il avait fait preuve de bonne volonté, préparant 6 gros bourgeons dodus ... tous victimes d'une traitre gelée tardive début mai.

 

Je m'étais tue ... mais dans ma tête, son sort était définitivement scellé.

Le bougre a dû percevoir que le vent avait définitivement tourné pour lui.  Il a rassemblé toutes ses forces et m'offre  actuellement une jolie floraison, histoire de me faire revenir sur ma décision.

rosa-Pierre-de-Ronsard-20--juil-14.jpg

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rosa 'Pierre de Ronsard'

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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 08:16

 

Parmi les bulbeuses découvertes et plantées à l'automne, un petit ail blanc mérite une place de choix. Pas très haut (25 cm environ), il est idéal pour une plantation en bordure. 

 

Fin mai, les enveloppes se déchirent et les fleurs commencent à se déployer. Blanches, délicates, avec de jolies étamines rosées, portées par des tiges bien rigides, elles attirent le regard par leur luminosité.

allium-amplectens-Graceful-27-mai-14.jpg

Jour après jour, les têtes s'arrondissent jusqu'à former une petite boule de 5 cm de diamètre.  

allium-amplectens-Graceful-4-juin-14.jpg

   

Les fines feuilles vertes fanent en toute discrétion.

allium-amplectens-Graceful-12-juin-14.jpg

 

Deuxième quinzaine de juin : il ne reste que les fleurs, toujours bien blanches, se balançant au bout de tiges rougissantes. 

allium-amplectens-Graceful-19-juin-14.jpg

 

Début juillet, le port s'est alangui ; les tiges ont pris une jolie couleur rougeoyante ; les têtes grisonnent et prennent une consistance de papier.

allium-amplectens-Graceful-3-juil-14.JPG

 

10 juillet : 24 heures de pluie et bruine ininterrompues ont eu raison de l'esthétique. Alourdies d'eau, les fleurs grises gisent au sol. Clap de fin d'une belle prestation.

allium-amplectens-Graceful-9-juil-14.jpg

 

En attendant leur multiplication - puisqu'il parait que c'est le cas -, d'autres bulbes seront plantés à l'automne.

Leur petit nom ? Allium amplectens 'Graceful'. Plutôt bien porté, ne trouvez-vous pas ?


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4 juillet 2014 5 04 /07 /juillet /2014 00:27

 

Qu'elle soit blonde et brillante sous un ciel gris,

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ou rousse et flamboyante dans les rayons du soleil levant,

stipa-tenuissima1-26-juin-14.jpg

 

sa douceur est une irrésistible invitation à la caresse.


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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 15:10

 

Non content d'être chaud, très chaud, voire très très chaud (50° en plein soleil), ce mois de juin se révèle être un mois archi sec.

19 l seulement ont arrosé le jardin. Ajouté à cela un vent quasi permanent qui fait office de sèche-cheveux et on comprend mieux pourquoi, à certains endroits du jardin, la pelouse a pris des allures de paillasson jauni post caniculaire.

secheresse1-27-juin-14.jpg

 

secheresse3-27-juin-14.jpg

Sans un arrosage hebdomadaire et abondant, les plantes ressembleraient pour la plupart à ce pauvre anaphalis dont les feuilles pendouillantes attendent leur perfusion salvatrice.

secheresse2-27-juin-14.jpg

Il semblerait que pour ces prochains jours  le ciel se décide enfin à faire un petit effort. Mais pour rattraper les litres perdus et abreuver en profondeur, il faudrait des jours entiers d'arrosage céleste.


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